M.C [CM] (Monde végétal)

Comme ce cours est divisé en deux parties, j'en fais de même ici par soucis de clarté (bien que ce soit le bordel total dans mes cours ^^ )

post demain....

edit 15 jours plus tard ^^ l'imortant est que cela soit fait.
Par contre, je sais pas ce que j'ai avec ce cours... mais c'est pas ma tasse de thé la prof suis un plan très stricte que j'arrive pas suivre lors du cours... et puis je suis un peu nébuleux... bref voila ce que j'en retiens :





I/ L'arbre
C'est un élément nécessaire à l'humanité, en effet il produit des éléments indispensables : bois de construction, résine, bois de chauffage. Vénérésdans toutes les civilisations ont leur rend fréquement un ou plusieurs cultes.
C'est un être à part qui permet la communication à travers les trois mondes (des anciens):
les branches => ciel
le tronc => monde des hommes
les racines => enfer(s)
Il est aussi lié à tout les éléments : eau, terre, feu, vent.
C'est un symbole de vie en perpetuelle évolution qui symbolise le caractère cyclique du monde (naît, grandit, meurt).
Nous allons voir qu'il possède une symbolique ambivalente (du meilleur au pire)

A) Cérémonies

1) civilisation Germanique.
On trouve dans les Eddas (texte de la mythologie traditionelle germ.) la notification de l'YGGDRASILL.
Ygg = Odin (signifie redoutable)
drasill : monture, cheval, coursier (donc en gros la monture de d'Odin)
C'est un arbre gigantesque conçu comme l'axe et le support du monde. il fût présent avant et le sera après notre monde.
Pour la petite histoire (du mythe hihihi ^^ ) : Ce monument végétal est soutenu par trois puissantes racines qui chacune relie un monde :
Ases : le monde des dieux ; le monde des géants de givre et de lace ; et enfin le monde du séjour des morts. Tout au tour de lui on trouve une foule de source sacrées (qui apportent la sagesse et/ou la vie) et où les dieux viennent se ressourcer
bestiaires de l'arbre : (je n'ai pas tout car tout n'a pas été énnoncé) il y a 4 cerfs, une chèvre nourrissiaire (Odin boit son lait), un écureuil (messager de l'arbre). L'arbre est constament menacé par un (ou plusieurs) serpent gigantesque qui cherche à manger la troisième racine racine ; ce qui romperais l'équilibre et conduirait au Ragnarök (=destin des puissances) dis aussi "le crépuscule des dieux" heuresement qu'un aigle (d'or) est la pour l'en empecher.
En effet si ce terrifiant épisode devait arriver le monde entier serait détruit , hormis l'Yggrdasill qui aura caché un couple primordial en son sein pour redonner naissance à l'humanité après avoir recréer le monde.

2) civilisation égyptienne
Les dieux sont installés dans un cycomore géant, dans son bois, ils s'en nourrissent. (Imaginez une sorte de symbiose, ils se nourrissent du bois tout en en faisant partie) Au levé du soleil ils sont à sa cîme.
Au couché du soleil Hathor (vache avec une lune entre les cornes) près d'un cycomore accueille les morts sous forme d'oiseaux qui se perchent sur ses branches.

3) Arbre et pierre sacrée
Bétyle : (celtes) Maisons des dieux, se sont des pierres sacrées vénérées avant l'arrivée du prophète (devinez qui donc ... ) Elles sont l'occasion d'assister à des manifestations divines.
Omphalos : (grecques) ( = nombril) C'est une pierre demi-sphérique qui marque le centre du monde... bon il y en avait plusieurs, mais le plus important était celui de Delphes. la pierre associée à un arbre était un symbole d'eternité et de stabilité.

B) Arbres habités
Chez les greques chaque sorte d'arbre est habitée par une divinité inférieure (au moins) souvent des Nymphes (dryades => drus : le chêne)

1) Arbres oraculaires
Ce sont des arbres censés transmettre la parole divine.
[color=green]Chêne de Dodone : celui de Zeus, où ce dernier apportait des prédictions par le bruissement des feuilles, interprétées par trois pretresses ("colombes"). Il pouvait faire venir la pluie. (wah trop fort ^^ c'est un arbre qui pouvait se servir à boire à volonté... )

2) Arbres sacrés et l'âme des arbres
- Le chêne recouvrait les sept colines sacrées autour de Rome. Il est l'espèce d'arbre sacré par excellence pour les greco-romains.
- En Tanzanie, le Baobab est l'arbre à souhaits.
- Le Peuplier est l'abre sacré des celtes. L'hiver, période où le arbres someillent, est la période de la cérémonies druidique du Gui : c'est une panacée qui apporte l'immortalité, la régénération et guérit même la stérilité. Le dieu Esus du panthéon gaulois est représenté portant une hache, avec un arbre à ses cotés qui justifie son lien aux arbres.

Les végétaux servent souvent de talisman, ainsi Enée emporte dans sa descente aux enfers un rameau d'or, du gui sacré pour le protéger.

Les arbres possèdent une âme, souvent une nymphe :
La nymphe Syrinx qui essaye d'echaper à Pan en se transformant en Roseau. Pour se consoler il en coupe et lie les tiges pour fabriquer flûte (de Pan).

Apollon(Phoebus) défie Eros (Cupidon) qui s'est vanté d'être meilleur tireur que lui. Apollon remporte le duel d'habilité à l'arc. Pour se venger Eros tire une flèche d'or dans le coeur d'Apollon, qui voit Daphnée et en tombe fou amoureux, voyant cela il tire une flèche de plomb dans le coeur de celle-ci qui perd tout amour. Le dieu solaire poursuit alors Daphnée et la rattrape sur le bord du fleuve Pénée son père, il lui fait un discours pour la charmer et au moment où il allait l'étreindre, elle chuchote à son père la prière de lui ravir sa beauté qu'elle pense être l'origine de cette fougue. Aussitot elle disparait dans le sol qui se crevasse et du trou sort un Laurier.

Zeus et Hermès, sous les traits de mortels, « frappent à mille portes, demandant partout l'hospitalité ; et partout l'hospitalité leur est refusée. Une seule maison leur offre un asile. C'était une cabane, humble assemblage de chaume et de roseaux. Là, Philémon et la pieuse Baucis, unis par un chaste hymen, ont vu s'écouler leurs beaux jours ; là, ils ont vieilli ensemble, supportant la pauvreté, et par leurs tendres soins la rendant plus douce et plus légère. »
Pour les récompenser de leur bon accueil, les dieux les préservent d'un déluge dont ils inondent la contrée (punissant ainsi ses habitants inhospitaliers), et changent leur cabane en temple. Philémon et Baucis émettent le souhait d'en être les gardiens, et de ne pas être séparés dans la mort. Zeus les exauce: ils vivent ainsi dans le temple jusqu'à leur dernière vieillesse et mourant en même temps, ils sont changés en arbres, Philémon en chêne et Baucis en tilleul. En voulant vérifier l'exactitude de mes notes, je me suis permis un copier-collé, pour celle-ci, depuis wiki car c'est très clair et bien écrit. Il est à préciser toutes fois que le couple d'arbre partage dans l'histoire un tronc commun.

C) Le rôle symbolique du bois
Le bois comme matériaux

A) Le bois est une matière vivante
Le bois étant une matière vivante est opposé au métal et à la pierre, pour l'homme du M-A il peut être malade, mourrir, avoir des défauts , grandir et viellir.
Le métier de charpentier est plus valorisé que celui de forgeron.
lLe bois est associé à la pureté, les interdits alimentaires sont toujours d'ordres animaliers.

2) les bons arbres
Tilleul : multifonctionel, suprême
l'Orne, le Frêne, le Bouleau (remplace le Chêne dans lees pays nordiques), l'Aubépine.

3) Les arbres mauvais
Le Noyer est associé à Satan. L'If dont les feuilles, les fruits, l'écorce et le suc sont toxique. Le Cyprès, le Peuplier noir, le Saule.

4) les arbres mystiques, arbres cosmiques
Dans le paradis terrestre il y a des arbres unique : l'Arbre de Vie, l'Arbre de (la) Connaissance.
Le premier rend immortel qui mange ses fruits, il aurait fournit le bois de la croix du Christ. Le second est celui qui a révélé à Adam et Eve la distinction entre le bien et le mal - interdit transgréssé.

II/ La Forêt, symbolique et imaginaire
La foête est toujours dans l'imaginaire quelque chose qui obéit à ses propres règles. Un espace sauvage, à la différence des terres cultivées où la main de l'homme est intervenue.
Liée à l'arbre, c'est un espace clos par l'orée où tout est possible, ce qui fait peur.
La forêt est une structure primitive de la peur, endroit de rencontre et de test pour le héro.

A) Le bois sacré
Une partie de la forêt est le lieu de culte rendu à une ou plusieures divinité.

1)Lexique du bois sacré.
latins :
- silva : forêt => Sylvie, sylviculture
- lucus, nemus : bois sacré
grecques :
nemos = nemus
celtes:
nemeton = nemos
=> Nantaire vient du nom celte Nemetondurum

2) Carcatéristiques
Lieu de manifestation de la divinité, là où elle manifeste sa volonté.
On conçoit que chaque arbre est vivant, nous la forêt toute entière possède une âme et une vie. On peut voir des occurences de forêt qui marche, courante chez le celtes et une fois dans le mythe d'Orphée.

3) Brocéliande
(La forêt Carnute, est une forêt druidique très connue, où se serait déroulées leurs réunions annuelles.)

Anciennement Bréchéliant, Brécilllien au XIIe siècle, en Breton sous le nom de Brec'helean, elle couvrait tout le centre de la Bretagne. Composée en majeure partie de frêne et chêne (fort caractère sacré). Les moines au M-A ont détruit de forts pans (besoins en bois et destruction de cultes païens).
A cause de la superposition temporelle du druidisme et du christianisme, les forêts constituèrent un refuge pour les druides en fuite (déja délaissés après l'invasion romaine), on y pratiquait encore quelques cultes druidiques devenus interdits.

lieux "principaux" :
La fontaine de jouvence (où l'on recensait les nouveaux nées...)
La fontaine de Baranton (où une fée bonne ou mauvaise selon le visiteur, accordait des souhaits)
Le val sans retour (Passage d'errrance pour les amants, et les chevaliers => sauvés par Lancelot)
Le tombeau de merlin (Où Viviane enferma le magicien qui s'était allongé dans un fossé)
Le mirroir des fées (Lac à la surface souvent lisse, où les fées lisaient l'avenir)

4) la lutte contre les païens : peinture (sans les couleurs) page 54
On peut y voir St Boniface entrain de couper un arbre sacré sur la gauche, derrière lui le peuple christianisé (sans doute), se sont des femmes. Au premier plan un bouc (satan) égorgé se vide de son sang sur un tronc d'arbre coupé ou une pierre et l'on voit un druide sur la droite se protégeant de la chutte de l'arbre, qui commence à fuir, il tient dans sa main non pas une cerpe d'or, mais un poignard avec lequel sans doute il a sacrifié le bouc maudit à ses divinités.
L'image est claire : les religions païennes telles le druidisme sont mauvaises (voir sataniques) et le christianisme vient sauver et renverser cela.
=> l'interpretation et la description de cette peinture allemande datant de 724 et d'auteur inconnu, sont de mon fait. Ne vous y fiez pas forcément ^^'

B) La forêt hantée

1) Les abtiants de la forêt hantée
beaucoup de divinités de la forêt sont maléfiques ou inquiétantes.
Pan (ou Sylvain) sera par exemple repris par le christianisme pour donner Satan (même forme physique) et son cortège de dieux petits et turbulents sera celui des démons inférieurs : Incubes.

Yvan le chevalier au lion rencontre "l'homme des bois", une créature humanoïde qui peut mener la faune et la flore. C'est un géant qui représente les forces primitives de la Nature repoussé par la civbilisation des les confins de la forêt.

Le roi des Aulnes de Goethe, remit au goût du jour par Michel Tournier en 1970. Personnage très maléfique, qui vole et tue les enfants.
=> "L'Aulne est l'arbe noir et maléfique des eaux mortes, de même que le Saule et l'arbre vert et bénéfique des eaux vives [...]. L'Aulne des marécages évoque ..."

2) La forêt virege
C'est la forêt la plus mystifiée. C'est une terre inconue, où l'Homme n'a pas mis sa marque : Terra Incognita
Forêt pluriséculaire, qui est pense-t-on, telle quelle depuis la création.
C'est aussi le domaine des bêtes et animeaux monstrueux : Vallée perdue. Vallée au fin-fond de la forêt amazonienne que l'on atteind après moultes épreuves et ou les explorateurs trouvent :
- Une civilisation qui date de la nuit des temps, et dont le fonctionnement n'a pas changé.
- Des animaux du même acabit : préhistoriques, monstrueux...
Inspirée des expéditions du Colonel FAWCETT Percy (1908 et 1925)
Lors de la première il commence à cartographier, il prépare la seconde après avoir eu un document entre les mains relatant d'une citée perdue.
Un soir (sur place) il communique avoir trouvé des traces de la civilisation en question et toute son expédition disparue.
Dix ans plus tard un de sa famille tente de monter une expédition pour poursuivre le chemin et celle-ci disparait aussi à peu près au même endroit. l=> Johne Borman : La forêt d'émeraude (film)

3) le lieu de toutes les peurs
Dans les oeuvres romanesques elle est conçue comme le lieu des merveilles (terme fort).
Un monde organisé, selon un fonctionnement obscur à l'esprit humain. Celui qui la traverse doit donc se poser des questions. Car c'est aller au devant de risques et du surnaturelle que d'y entrer.
Ainsi il y a pour les chevaliers deux lieux difficile :
- le chateau : (vide/hanté) monde des morts, où il doit passer une nuit seul pour "vaincre" le chateau.
- la forêt : Le chevalier est heureux s'il en sort vivant. Quand une personne entre dedans, la marche devient aveugle (onirique = songe). La forêt devient illimitée en surface, à cause de la perte des repères (lire page 59), occultation des chemins et du soleil.

C) La forêt des contes

C'est un lieu privilégié, un centre d'intimité, le paysage clos, qu'elle constitue, du lieu sacré. : "Ce qui sacralise avant tout un lieu, est sa fermeture."
Pour la psychanalise entrer dans une forêt c'est entrer dans l'exploration de la psychée.
On trouve dans les contes "forestiers" une pédagogie de la peur : on présente des enfants qui au sein d'une forêt vont rencontrer des dangers, et des choses qui font peur (Petit Poucet, Hansel et gretel... ).
On a vu se mettre en place une poétique de la peur :
- fantasme du naturelle
- lieu obscur rataché à la nuit (voir Böclin, peintre)
Ce qui colle bien avec "La Forêt".

III/ Les jardins

C'est le lieu qui s'oppose à la forêt dans le monde symbolique, c'est le monde civilisé par excellence en matière de Nature.
C'est aussi un art où la création est ephémère, il faut le repenser à chaque cycle. " Prendre possétion de la Nature".
C'est une espace sensoriel qui renseigne sur l'époque et ses critères esthétiques ainsi que les critères d'art de vivre. Les jardins se créent en parallèle aux recherches de raffinement (période des cours), ce sont des "vitrines" de propriétaires.

A) Les jardins de l'antiquité greco-romaine.
Les romains sont des paysans éxilés en ville, aussi les riches ont à coeur d'avoir une vaste demeure et un espace végétal, par nostalgie.

1) Le jardin philosophique
C'est un lieu où s'épanouie la pensée, aucun autre lieu n'est aussi propice aux echanges intellectuels.
- Cicéron et Les tusculanes : 4 discours philosophiques.
Cicéron est riche et sa propiété préfée, qui est à Tusculum, est entourée de jardins gigantesques. Tout ses discours se font dans un jardin.
- L'Académie de Socrate : L'académie est le nom des jardins où Platon assistait aux cours de Socrate.

2) Dans la poésie romaine.
Les jardins y sont sont toujours connotés positivement comme un lieu de repos immitant la Nature. Ce sont des petits paradis fantasmatiques.
Virgile (1er S. ap. J.C.) décrit toujours des jardins, même s'ils peuvent être rêvés.
Topos du jardin : ombre, abondance, eau courante, repos. (lire p. 63)