Forum des Étudiants de l'ILPGA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 

 METHODES ETHNOGRAPHIQUES TD1

Aller en bas 
AuteurMessage
Julia
Consultant(e)
Julia


Nombre de messages : 38
Age : 39
Localisation : 91 Essonne
Cursus : 3ème
Date d'inscription : 05/10/2006

METHODES ETHNOGRAPHIQUES TD1 Empty
MessageSujet: METHODES ETHNOGRAPHIQUES TD1   METHODES ETHNOGRAPHIQUES TD1 Icon_minitimeJeu 29 Nov 2007 - 20:43

Définiton de "terrain" par Luca Greco :

indique le déplacement du chercheur vers un groupe de locuteurs (une communauté) auprès duquel il recueille et décrit ses données (orales et écrites).

Définition de "terrain" par Schwartz :


fait référence à un type d'enquête qui repose sur une insertion personnelle et de longue durée du sociologue dans le groupe qu'il étudie.


La notion de déplacement dans la première définition est très importante : au contraire des linguistes, les anthropologues se déplaçaient au sein de colonies. L'insertion de longue durée démontre la nécessité de l'implication du chercheur.[/color]

Le parcours historique de l'éthnographie est composé de 5 phases majeurs selon Luca Greco.

I - Découverte du Nouveau Monde (1492)

La genèse de la description éthnographique est contemporaine de la découverte de l'Amérique. Les missionnaires et les fonctionnaires des états colonisateurs avaient pour tâche de décrire les modes de vie des indigènes.
La description devait être particulièrement précisen afin de pouvoir définir si les "sauvages" appartenaient ou non au monde humain et, surtout, s'ils avaient une âme : ils pourraient alors accéder à la Révélation.
En 1568, Jean de Léry fait un descriptif d'un voyage au Brésil : c'est la première fois qu'on s'éloigne du point de vue normatif. On quitte les jugements de valeur et de religion : la "sauvagerie" n'est ni inférieure ni supérieure, mais considérée comme différente. Son texte devient alors le manifeste des géographes et anthropologues de la Société des Observateurs de Langues, au XVIIIème siècle.

II - Franz Boas (1858-1942)

Boas est à l'anthropologie ce qu'est Saussure à la linguistique. C'est un physicien, géographe et anthropologue, le premier à avoir montré la nécessité d'avoir accès à la culture de la langue qu'on veut étudier, les interprètes pouvant commettre des erreurs ou des omissions.
Il étudie donc des communautés indiennes, en prenant soin de tout noter, de la structure grammaticale à la composition des maisons, des maladies courantes...
L'éthnographie est l'écriture d'une culture.

III - Malinowski (1884-1942)

Malinowski est un anthropologue important : en 1922, avec Les argonautes du Pacifique occidental, il introduit le terme de description participante. Il établit la dichotomie entre les chercheurs de cabinet et les chercheurs de terrain.
Il y a donc 2 pôles : Observation / Participation.
Selon la façon dont on appréhende le terrain, les pôles peuvent varier en degrés.


IV - Ecole de Chicago (1930-35)

Les années 30 représentent un moment extraordinaire pour les sciences sociales : l'Ecole de Chicago travaille sur les villes et leurs quartiers.
On ne part plus dans les colonies, mais on étudie ce qu'on croit connaître le mieux. On sillonne alors les rues pour étudier les relations entre les habitants et leur espace, entre les déviances et l'espace urabain, ethnies et répartition dans cet espace.
On porte un intérêt particuliers aux communautés en marge de la société, qui pourtant s'approprient certains espaces urbains (prostituées, dealeurs, homosexuels...) dans la périphérie du centre.


V - Ethnographie de la communication (1960-70)

Hymes et Gumperz créent un nouveau domaine : l'ethnographie de la communication.
C'est alors la première fois que linguistes et anthropologues vont de paire, et ce sont les premiers débats sur les rapports langue/culture.
On met en avant la vision émique : elle vise à établir quelles sont les catégories pertinentes pour les participants, et non pas pour l'analyste. Les catégories pertinentes pour l'analyste l'induiront en erreur : il faut décrire la situation du point de vue de l'autre, comme le disait Malinowski et sa description participante.
- point de vue éthique : de l'analyste
- point de vue émique : des participants


Ex : Le voile, symbole de ?
- soumission ?
- créativité ?
- interprétation personnelle ?

Il n'y a pas qu'une seule signification mais plusieurs. Notre point de vue d'occidentaux ne doit pas nous influencer dans l'étude : on essaye alors de s'approprier le point de vue de l'autre, en faisant bien entendu la part des choses, mais en faisant l'effort de prendre en compte l'opinion de l'autre.
Revenir en haut Aller en bas
http://myspace.com/leifang
 
METHODES ETHNOGRAPHIQUES TD1
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum des Étudiants de l'ILPGA :: Sciences Du Langage :: Licence 2 - Semestre 3-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser