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 Cognition et langage [CM]

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Alex
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Alex


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MessageSujet: Cognition et langage [CM]   Cognition et langage [CM] Icon_minitimeJeu 25 Jan 2007 - 13:39

CM 1

Cognition : la science du savoir


Eva Bérard (Brochure) a écrit:
La cognition (faculté d'acquérir des connaissances, acte de connaître) regroupe les divers processus mentaux de perception, mémorisation et raisonnement : c'est l'ensemble des activités intellectuelles et des processus qui se rapportent à la connaissance et à la fonction qui l'a réalisée.

La cognition regroupe des connaissances telles que l'identification, la déduction, les système de communication, et des processus de manipulation comme l'association, la mémorisation, l'anticipation, le stockage, le classement, la différentiation des informations.

Sciences cognitives = sciences pluridisciplinaires :
neurobiologie, psychologie, éthologie (science du comportement animal et humain), linguistique, informatique, philosophie, ...


Eva Bérard (Brochure) a écrit:
Les sciences cognitives visent l'étude et la compréhension des mécanismes de la pensée (le langage, le calcul ou le raisonnement par exemple). Cela inclut l'étude et la modélisation de la connaissance et de l'intelligence. Les sciences cognitives tentent ainsi de mieux comprendre la nature et la structure des activités mentales en tenant compte conjointement des données issues d'autres domaines.

Elles premettent l'étude, l'appréhension et la compréhension de la perception, de la mémoire, de l'apprentissage, du raisonnement, du langage, de la conscience et de l'esprit humain. Elle utilise la simulation et la modélisation présente dans les sciences exactes, ainsi que leurs résultats expérimentaux pour étudier tout ce qui a trait à la cognition.

La cognition ne s'occupe pas de l'inné.
La reconnaissance de soi n'est pas innée

Ontogénétique : Etude du développement de l'individu
Phylogénétique : Etude du développement de l'espèce


Les substrats de la cognition
Le cerveau :


Eva Bérard (Brochure) a écrit:
Le cerveau est l'organe de notre corps chargé de la perception et de l'interprétation du monde extérieur. Il est composé d'une myriade de cellules nerveuses, appelées neurones, qui forment un réseau de connexions extrêmement efficace.

Chaque hémisphère du cerveau se compose de régions, ou lobes (frontal, pariétal, temporal, occipital). [Brochure p.7 pour plus de précisions]

La Scissure de Rolando sépare le lobe frontal du lobe pariétal.
La Scissure de Sylvius sépare le lobe frontal du lobe temporal.

Lobe frontal : mémoire de travail (s'organiser, effectuer des tâches, planifier, prédire le comportement des gens)

Le cortex moteur permet d'effectuer des mouvements.
Le lobe temporal joue au niveau de la mémorisation. Il se situe sous la scissure de Sylvius. (zone 22, 41 et 44).
Les zones 17, 18 et 19 jouent au niveau de la projection des informations visuelles.

Le cortex semato-sensitif (derrière le cortex moteur) joue au niveau de la perception (toucher, goût, température, douleur, ...)

Gyrus cingulaire = traitement des émotions
Les émotions et la mémoire sont liés pour des raisons neuro-physiologiques.

On constate qu'une grande place est reservée aux pieds => équilibre, marche, position.

Les neurones.

Ils se composent de trois parties :
-le sôma (corps cellulaire pourvu d'un noyau entouré de cytoplasme)
-les dendrites (ramifications)
-l'axone (ramifications)

On compte près de 100 milliards de neurones dans un corps.

Ils sont responsables de la réation, de la propagation, de la conduction et de la transmission vers le système nerveux.
Ce sont des cellules exitables (signaux électriques) et sécrétrice (ils libèrent des neuros-transmetteurs). Ils ne se renouvellent pas (quota dès la naissance).
Ce sont également des cellules gourmandes (métabolisme très élevé).

Certains neurones ne sont pas dans le cortex moteur et permettent de refléter le mouvement des choses.
(reproduction du langage, de la marche)
=> neurones miroirs
Ils permettent aussi de repérer les émotions des autres.

Les neurones ne peuvent rester plus de quelques minutes sans irrigations.


Eva Bérard (Brochure) a écrit:
Un neurone émet un signal en fonction des signaux qui lui proviennent des autres neurones. On observe en fait au niveau d'un neurone, une intégration des signaux reçus au cours du temps, c'est à dire une sorte de sommations des signaux. En général, quand la somme dépasse un certain seuil, le neurone émet à son tour un signal électrique

Il y a traitement de l'information à chaque synapse.

(Pour certains passage, pas les citations, je me suis contentée de résumer des paragraphes présent dans la brochure pour aller à l'essentiel.)
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The Pink
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MessageSujet: POTENTIEL D'ACTION ET NEUROTRANSMETTEURS   Cognition et langage [CM] Icon_minitimeDim 28 Jan 2007 - 15:14

CM du 26.01.2007


->Les P.A (potentiels d'action) se déplacent le long de l'axone, qui est entouré d'une guène.
Les neurotransmetteurs sont des substances chimiques.

=>Pourquoi l'éléctricité ne passe pas directement d'un neurone à l'autre?
Pour déclencher un PA, il faut que l'éléctricité dépasse un certain seuil(P19),sinon il n'y a rien.De plus,le nombre de PA permet de répondre à des stimulis plus ou moins importants.
Chaque neurone entre en contact avec d'autres neurones.Ces contacts peuvent avoir une fonction excitatrice,ou inhibitrice.Cela permet de regrouper les infos venant de plusieurs neurones, et de transmettre ou non le message.

Addition des potentils locaux (P21-22).

->2 PL peuvent atteindre le seuil et déclencher un PA,grâce à la sommation.Lorsque 2 PL s'additionnent,leur potentiel membranaire augmente,ils augmentent donc leur intensité.
Il existe 2 types de sommation:
*temporelle(PL viennent de la même dentrite mais sont espacés dans le temps);
*spatiale(PL viennant de dentrite différentes).

Evolution des neurones(P23).

->Le nombre de neurones baisse chaque jour.Ils modifient continuellement leur connexion,perfectionnent leur réseau de jour en jour.Plus il y a de neurones (ex.du cerveau d'un bébé),moins les interconnexions sont efficaces.A contrario,chez un adulte de 30 ans,il y moins de neurones, et les interconnexions sont plus efficaces(pas de détours à faire).
Lorsqu'un neurone meurt,un autre peut avoir des ramifications,et prendre sa place.

Voilà c'est fini pour ce CM,désolée pour la mémoire,mais je n'ai pas pu tout prendre,merci à celui ou celle qui pourra compléter.

Exclamation PS:merci aux merdeuses qui passent l'heure et demie à raconter leur vie de bien vouloir se taire (pour rester polie) ou de ne carrément pas venir,on s'en fiche de vos petits problèmes superficiels. Evil or Very Mad
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Alex
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MessageSujet: Re: Cognition et langage [CM]   Cognition et langage [CM] Icon_minitimeDim 28 Jan 2007 - 15:48

The Pink a écrit:
->Les P.A (potentiels d'action) se déplacent le long de l'axone, qui est entouré d'une guène.

En fait, l'axone est entouré d'une GAINE de myéline. Smile

Tu aurais peut-être pu le poster à la suite du premier par contre, ça aurait été plus pratique Smile


The Pink a écrit:
Exclamation PS:merci aux merdeuses qui passent l'heure et demie à raconter leur vie de bien vouloir se taire (pour rester polie) ou de ne carrément pas venir,on s'en fiche de vos petits problèmes superficiels. Evil or Very Mad

Je suis tout à fait d'accord! Raz-le-bol des pipelettes, y en a qui voudraient suivre.. mais j'ai comme l'impression que celles qui parlent ne viennent pas par ici..
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MessageSujet: Re: Cognition et langage [CM]   Cognition et langage [CM] Icon_minitimeSam 24 Fév 2007 - 22:14

Pensez à aller voir l'illusion d'Adelson, il risque fort d'y avoir une question dessus au partiel de vendredi..

Allez je suis gentille :

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chiquier_d%27Adelson

Théoriquement on est censé déplacer un autre carré A vers le caré B pour comparer les couleurs, mais le seul site que j'ai trouvé qui proposait ça.. bah la case A ne se déplaçait pas. Donc en voici une autre version animée qui est tout aussi claire Smile

Autre chose : Ne confondez pas l'amygdale du cerveau et les amygdales qui "entourent" la luette Exclamation
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MessageSujet: Synthèse des CM   Cognition et langage [CM] Icon_minitimeJeu 22 Nov 2007 - 16:46

Donc voilà une compilation de notes que j'ai pris en classe, et de plus j'ai recopié certains trucs du polycopié, ainsi que de l'Internet. Désolé pour les fautes d'orthographe et les répétitions Embarassed

CM 1
-Cognition : faculté d’acquérir des connaissances, ajuster notre comportement à notre environnement. Ceci regroupe les processus mentaux de perception, mémorisation, et raisonnement. Il s’agit des processus mentaux qui s’intercalent entre le stimulus et la réponse, qui transforment l’apport sensoriel, le traduisent en code abstrait, l’entreposant en mémoire pour le retrouver plus tard. La cognition inclue l’ensemble des connaissances (identification, déduction, système de communication) ainsi que les processus qui permettent leur apprentissage et leur manipulation (association, différentiation, mémorisation, anticipation, classement de l’information, etc.)
-Perception: entrée des informations (identification, association et l’enregistrement des stimuli)
-Mémorisation: classification, enregistrement des informations par similitudes ou différences, classement sémantique plus éloigne de la perception
-Raisonnement: anticipation et déduction, au-delà de ce qui est perçu et mémorisé
- La cognition étudie l’acquis, pas l’innée.

-Les sciences cognitives visent une étude interdisciplinaire des mécanismes de la pensée, par exemple : le langage, le calcul, le raisonnement. Ils tentent de mieux comprendre la nature et la structure des activités mentales en tenant compte des données issues des autres domaines. Les sciences cognitives incluent la psychologie, la linguistique, l’intelligence artificielle, la philosophie, la neurobiologie, l’éthologie. Les sciences cognitives aujourd’hui ont la volonté d’étudier, d’appréhender, et de comprendre les différents processus cérébraux de la cognition tels que la perception, la mémoire, l’apprentissage, le raisonnement, le langage, et plus généralement « l’esprit humain ».


Le cerveau

-Les deux hémisphères sont reliés par le corps calleux.
-Le cortex moteur enregistre et stimule les mouvements
-Le cortex somato-sensoriel enregistre les sensations. Il y a certaines parties de notre corps beaucoup mieux représentés dans les cortex.
- Les sillons les plus importants du cerveau sont : la scissure de Rolando, la scissure perpendiculaire externe, la scissure de Sylvius, la scissure calcarine.
-Le lobe frontal : se situe à l’avant du crâne. Le plus complexe, évolué, intelligence. Responsable de la facilité d’exécution, planification, prédiction, modulation des émotions, personnalité. Contient le cortex préfrontal, qui joue un rôle dans la sensibilité morale, le cortex moteur, et l’aire de Broca (zone de mémoire lié au langage).
-Le lobe temporal : situé sur le côté, juste dessus l’oreille. Commande de l’intégration des messages auditifs, remémoration des souvenirs. AUDITION
-Le lobe occipital : autour de la nuque ; contient les aires de réception et d’intégration des messages visuels. VUE
-Le lobe pariétal : perceptions sensorielles : GOÛT, T OUCHER. Intégration des signaux auditifs et visuels, mise en relation avec les souvenirs et sens.
-Les lobes « limbiques » ou circonvolutions cingulaires : à l’intérieur du cerveau, renforcent la mémorisation, les souvenirs les plus émotionnels, anciens.

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CM 2
Le neurone

-Neurone : cellule spéciale du cerveau, capable d’engendrer et transmettre un influx nerveux suscité par un autre neurone et créer un nouveau, transmission d’un message à des points spécifiques du corps. Chaque neurone capte des messages au niveau des dendrites ou des corps cellulaires (sous forme d’électricité).
Nous avons environ 100 milliards de neurones dans notre cerveau, et chaque neurone est connecté à
10 000 ou 100 000 autres neurones par l’intermédiaire d’axones et de dendrites (dendrite=entrée, axone=sortie).
Au niveau de la synapse, il y a un espace où le signal électrique ne peut pas se propager. La transmission se fait alors par des neuromédiateurs. L’activité d’un neurone peut renforcer ou diminuer l’activité de ces voisins. On parle de synapse excitatrice ou inhibitrice.

La communication intercellulaire du corps est assurée par deux systèmes : hormonal et nerveux. Le neurone est responsable de la création et de la propagation (conduction et transmission) du message nerveux. Les dendrites et le soma reçoivent de très nombreux contacts synaptiques venant d’autres neurones et constituent la principale surface de réception du neurone. Ils intègrent les messages afférents et génèrent, en réponse à ces messages, des signaux électriques (potentiels post-synaptiques). Les axones sont enveloppés de gaines de myéline, qui facilitent la conduction du courant.

-Un neurone fonctionne de façon tout ou rien- les impulsions qui passent entre eux se nomment « potentiels d’action ». Le corps cellulaire démêle et tient compte des milliers d’impulsions que le neurone reçoit à chaque seconde. L’axone est un long prolongement du corps cellulaire qui relie ce dernier aux synapses. Contrairement au potentiel d’action qui circule à partir des dendrites jusqu’aux synapses du neurone de façon électrique, à l’intérieur des synapses, le message, destiné à être renvoyé à un autre neurone, circule de façon chimique. C’est donc le neurotransmetteur qui part de la synapse pour se fixer au bouton post synaptique du neurone qui reçoit, pour éventuellement exciter le neurone post synaptique. Le courant électrique résulte de flux d’ions (Na+, K+, Cl-) qui se trouvent en solution dans les milieux intra- et extracellulaires.

Neurotransmetteurs classiques :
-Acétylcholine : neurotransmetteur excitateur qui déclenche la contraction musculaire et stimule l’excrétion de certaines hormones. Il est impliqué dans : l’éveil, l’attention, la colère, l’agression, la sexualité, et la soif.
-Dopamine : neurotransmetteur inhibiteur, contrôle du mouvement et de la posture. Module l’humeur et joue un rôle dans le renforcement positif et la dépendance. Perte de dopamine peut engendrer la maladie de Parkinson.
-GABA : neurotransmetteur inhibiteur qui contribue au contrôle moteur, à la vision et à plusieurs fonctions corticales, ainsi que la régulation de l’anxiété.
-Glutamate : neurotransmetteur excitateur associé à l’apprentissage et à la mémoire. Un manque est associé à la maladie d’Alzheimer.
-Noradrénaline : neurotransmetteur excitateur important pour l’attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l’apprentissage. Aussi libérée comme hormone dans le sang, où elle contracte les vaisseaux sanguins et augmente la fréquence cardiaque.
-Sérotonine : régulation de la température, le sommeil, l’humeur, l’appétit et la douleur.

-Pour être considérée comme un neurotransmetteur, une molécule doit répondre à plusieurs critères : elle doit être produite à l’intérieur d’un neurone, retrouvé dans ses boutons terminaux, relâchée à l’arrivée d’un potentiel d’action et doit produire un effet sur le neurone post-synaptique. Après son émission, elle doit être désactivée rapidement et son application expérimentale sur le neurone post-synaptique doit avoir le même effet que lorsqu’elle est relâchée par un neurone.

-Les potentiels locaux sont crées par les synapses des neurones pré-synaptiques sur les dendrites des neurones post-synaptiques. Ces potentiels locaux, qu’ils soient excitateurs ou inhibiteurs, se rendent jusqu’au corps cellulaire et peuvent s’additionner. Lorsque deux potentiels locaux s’additionnent, la réponse n’est pas arithmétique car en s’additionnant, leur potentiel membranaire augmente encore plus (il s’amplifie). Les potentiels locaux, en plus de s’additionner, augmentent d’intensité. Les deux types de sommation des potentiels locaux sont : la sommation spatiale, dont les potentiels locaux viennent de deux dendrites différentes, et la sommation temporelle, dont les potentiels locaux viennent de la même dendrite.

-Contrairement aux autres cellules de notre corps, les neurones ne se divisent pas (ne se reproduisent pas); ils modifient continuellement leurs connections, perfectionnant de jour en jour leur réseau. Un bébé de 2 ans, qui a beaucoup plus de neurones qu’une personne de 40 ans, n’est pas de ce fait plus intelligent- son cerveau possède trop de neurones et les interconnections entre ceux-ci sont peu efficaces.
-Pour faire un réseau de neurones efficaces, les neurones déménagent jusqu’à ce que leur adresse finale, génétiquement programmée, soit atteinte. Lorsqu’ils sont arrivés au bon endroit, l’axone de chacun des neurones envoie un signal d’arrivée, pour confirmer d’être rendu à la bonne adresse. Les boutons synaptiques sont guidés par des mécanismes chimiques d’attraction et de répulsion avec les dendrites d’autres neurones. Après que toutes les connections sont établies et que les neurones sont tous au bon endroit, un autre processus entre en jeu- la mort neuronale. Lorsqu’un neurone établit une connexion non-conforme à un autre neurone, ce dernier refuse de le nourrir. Privé de nourriture, le neurone à l’origine de la connexion fautive meurt.

-Chaque fois que nous apprenons quelque chose, des circuits nerveux sont modifiés dans notre cerveau. Ces circuits sont constitués d’un certain nombre de cellules nerveuses qui communiquent entre elles par des jonctions particulières, des synapses. Les synapses augmentent leur efficacité suite à un apprentissage, facilitant ainsi le passage de l’influx nerveux dans un circuit particulier. Pour nous souvenir d’une chose apprise auparavant, il faut réussir à réactiver les circuits nerveux. C’est donc plus facile de le faire si le circuit a été fortement façonné par un passage répété de l’influx nerveux dû à un long apprentissage.

- Tous nos souvenirs correspondent dans notre cerveau à l’activité particulière de certains réseaux de neurones ayant des connexions renforcées entre eux. L’apprentissage repose sur la plasticité des circuits de notre cerveau, c.-à-d. la capacité des neurones à modifier de façon durable l’efficacité de leur transmission synaptique. Le cerveau stocke de l’information dans des réseaux de synapses modifiées et il récupère cette information en activant ces réseaux. Les neurones impliqués dans l’établissement d’un réseau doivent déjà être connectés par des synapses pour que celles-ci soient renforcées ou affaiblies. Le façonnage d’un réseau s’effectue à partir et grâce à un câblage préexistant. (Loi de Hebb)

Le cortex préfrontal

-Cette région est dédiée au contrôle moteur volontaire chez d’autres espèces, tandis que chez l’être humain, ça joue un rôle essentiel dans l’imagination, dans l’empathie (la capacité des êtres humains de comprendre ses propres états mentaux et ceux d’autrui), et dans le phénomène de la conscience humaine. La mémoire de travail participe à de nombreux processus cognitifs bien développés chez l’être humain, comme la capacité de retenir de l’information durant une tâche, d’en vérifier la pertinence, et de garder en vue l’objectif à atteindre au cours de cette tâche.

-Le cerveau humain a trois parties : le « cerveau reptilien » (le tronc cérébral, comprenant le bulbe rachidien et le mésencéphale), le « cerveau mammalien » (le système limbique), et le « cerveau humain » (le néocortex). Le cerveau reptilien est responsable des instincts et des réflexes innés; le cerveau mammalien est le siège des émotions; le cerveau humain est responsable des facultés intellectuelles. La partie la plus vieille de notre cerveau, la partie reptilienne, est la plus puissante, qui prend le contrôle malgré nous.

-Phyllogénétique : développement de l’innée, mémoire qui sert aux acquisitions de base de l’espèce.
-Ontogénétique : notre mémoire personnelle, acquise pendant notre vie.

Modalités sensorielles :
-Sensibilité générale et sensations « somesthésiques » : on y distingue un sensibilité extéroceptive (ou sensibilité cutanée), un sensibilité proprioréceptive (ou sensibilité de l’organisme à sa propre position et à son propre mouvement), liée aux récepteurs musculaires et articulaires.
-Les sensibilités extéroceptive et proprioceptives sont aussi appelés sensibilité somatique, en opposition à une sensibilité intéroceptive (ou viscérale) qui renseigne l’organisme sur l’état des viscères et des variations physico-chimiques du milieu intérieur. Sensibilité nociceptive : toute sensibilité douloureuse, quelle qu’en soit l’origine.
-D’autres sensibilités s’opposent à la sensibilité générale : les sensibilités téléceptives (reliées à des stimuli dont la source peut être éloignée) : vision, audition, odorat. Le goût avec l’odorat forment aussi une sensibilité chémoceptive. Les sensibilités labyrinthiques (oreille interne) renseignent l’organisme sur la position et les mouvements de la tête dans l’espace : ceci est une sensibilité proprioceptive spéciale.

-Une modalité sensorielle est liée à l’activité d’un organe sensoriel spécifique.
-Il y a deux zones différentes responsables de l’analyse du toucher. L’aire somatosensorielle décode les aspects objectifs du geste et le cortex insulaire nous en fait éprouver l’intention ou la charge émotive. Le cortex insulaire est un réseau de fibres fines sans myéline, tandis que les neurones du cortex somatosensorielle en ont.
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MessageSujet: Continuation   Cognition et langage [CM] Icon_minitimeJeu 22 Nov 2007 - 16:47

CM 3

-Les sens qui apportent le plus d’information : vision et audition

La perception visuelle :

Les photorécepteurs de la rétine captent les longueurs d’onde et les transforment en influx nerveux, qui via le nerf optique sera traité par le thalamus, puis par le cortex.
-Transformation de l’image : la lentille inverse l’image, le cristallin accommode l’image (près-loin)
-La rétine est formée de 3 types de cellules: cellules sensorielles (cônes et bâtonnets), cellules bipolaires, cellules ganglionnaires.
-L’ensemble des photorécepteurs en relation avec une même cellule ganglionnaire forme son champ récepteur. Au centre, la population de cônes est en contact synaptique direct. À la périphérie, la population de cônes est connectée à la cellule bipolaire via des cellules horizontales, qui inversent les signaux. La réponse antagoniste est une inhibition latérale exercée par les cellules horizontales.
-Voie dorsale : (OÙ) code le déplacement et la position. Elle réagit automatiquement nos mouvements, et elle permet de coder des informations visuelles dont nous n’avons pas conscience.
-Voie ventrale : (QUOI) traite les caractéristiques des détails des stimuli, la forme et l’identité des objets. Elle sert à reconnaître les objets.
-Notre façon de percevoir dépend sur des mouvements oculaires (soit l’objet bouge ou nos yeux)
-Aire de Broca (lobe occipital) : cortex visuel primaire
- Il y a une ressemblance entre le stimulus (l’image) et ce qu’on perçoit dans la rétine-Le cortex visuel se situe dans le lobe occipital. L’aire de Brodmann (ou cortex visuel primaire) se situe dans le lobe occipital et s’étend sur la face médiane de l’hémisphère, où elle est en grande partie enfouie dans la scissure calcarine.
- La vue est la modalité sensorielle, et l’œil est l’organe sensoriel. Au sein d’une même modalité (la vue), le stimulus (la lumière) se caractérise par 3 qualités principales :
-la brillance (position dans l’échelle des gris)
-la couleur
-la profondeur ou relief
Ces qualités sont codées en fonction de la spécificité d’un récepteur (brillance-bâtonnets/ couleur-cônes) ou de l’organe lui-même (relief lié à la vision binoculaire). À chaque récepteur correspond une qualité sensorielle : l’activation d’un récepteur est spécifique d’un stimulus physique ou chimique particulier. Le stimulus spécifique d’un récepteur correspond au phénomène, physique ou chimique, qui requiert le minimum d’énergie pour exciter le récepteur. La stimulation d’un récepteur est interprétée par le système nerveux central comme une excitation de ce récepteur par son stimulus spécifique.

La perception auditive :
-Différentes zones de l’oreille sont sensibles à des fréquences différentes
-Acouphène : sons illusoires (qu’on peut entendre après la musique forte)
-Il y a une topologie de la perception visuelle et une tonologie de la perception auditive
-La mémoire centrale est aidée par la mémoire audio-visuelle (les types de mémoire plus conscients)
-La stimulation acoustique en fonction de sa fréquence va moduler la différence de potentiel pour donner dans la cellule ciliée interne un potentiel intracellulaire de même morphologie. Ces variations de potentiels libèrent au pôle inférieur de la cellule un neuromédiateur, le glutamate, dans la fente synaptique. Il en résulte une stimulation des fibres du nerf auditif qui y son associées.
Au niveau de la fibre du nerf auditif, la libération de glutamate dans la fente synaptique déclenche l’apparition de potentiels d’action synchrones.
-Au pôle inférieur de chaque cellule ciliée interne, 10 à 20 fibres nerveuses du nerf auditif font synapse. L’ensemble de ces fibres forme le système afférent du nerf auditif. Chacune de ces fibres est sensible de façon préférentielle à une plage de fréquences qui dépend de la place que la cellule ciliée à laquelle elle est rattachée, occupe sur la membrane basilaire. Ceci est le principe de la tonotopie cochléaire- une place, une fréquence.

Voies nerveuses auditives ou acoustiques du cerveau :

-Deux faisceaux de nerfs quittent l’oreille pour se diriger au cerveau :
1) Le nerf vestibulaire (les trois nerfs ampulaires, les nerfs maculaire et sacculaire)
2) Le nerf cochléaire (le nerf de la cochlée)
-Les nerfs auditifs passent par les noyaux, les ganglions de Corti, l’olive supérieure, les tubercules quadrijumeaux postérieurs, les corps genouillés avant d’atteindre la zone auditive corticale. À ces stations-relais des fibres nerveuses se dirigent du côté opposé du cerveau avant d’atteindre le cortex (voies afférentes), d’autres redescendent vers l’oreille (voies efférentes).
-Au niveau du cortex les signaux sont reçus par l’aire auditive primaire avant de se rendre à l’aire de Wernicke pour y être interprétés.
Les voies afférentes centripètes (oreille--> cerveau) :
Bruit-->nerf auditif (de l’oreille gauche, par ex.)-->protubérance dans les noyaux cochléaires-->corps trapézoïdes-->tubercules quadrijumeaux inférieurs -->cortex cérébral

Les voies efférentes centrifuges (cerveau-->oreille) :
Cortex-->Voies sensitives-->Corps genouillé interne-->tubercule quadrijumeau inférieur-->formation réticulée du tronc cérébral-->olive supérieure-->organe de Corti

Les types de mémoire :

-Mémoire sensorielle : mémoire automatique, s’évanouissant généralement en moins d’une seconde. Il y a deux sous-systèmes : mémoire iconique de la perception visuelle (persistance rétinienne, ex. cinéma) et la mémoire échoïque de la perception sonore. Elle existe également pour les autres sens (ex. toucher).
-Mémoire à court terme : dépend de l’attention portée aux éléments de la mémoire sensorielle. Elle permet de garder en mémoire une information pendant moins d’une minute et de pouvoir la restituer pendant ce délai. Pourtant elle est facilement distraite.
-Mémoire de travail : extension plus récente de mémoire à court terme- elle permet de réaliser des manipulations cognitives sur des informations maintenues temporairement. C’est un système de mémoire transitoire impliquant simultanément les opérations de stockage et les opérations de traitement : garder présentes à l’esprit les informations nécessaires pour raisonner, comprendre une phrase ou la construire, décider de faire un choix, calculer de tête. Le cortex préfrontal joue un rôle primordial dans la mémoire de travail, pourtant il doit coopérer avec plusieurs autres aires corticales desquelles il soutire de l’information pour de brèves périodes. Le destin de cette information, son passage vers une mémoire à plus long terme, dépend du système limbique.

Le codage en mémoire à court terme est de nature phonologique alors qu’il est sémantique dans la mémoire à long terme.

Persistance visuelle (iconique) : 100 millisecondes. Mémoire visuelle à court terme : 1 à 9 secondes.
Persistance échoïque : 30 à 100 millisecondes. Mémoire échoïque à court terme : 5 à 10 secondes.

Interférence ou inhibition proactive : un nouvel apprentissage est gêné par un ancien.
Interférence rétroactive : un nouvel apprentissage efface un ancien ; crée par un changement : couleur de fond, taille des lettres, changement de catégorie perçue.

CM 4

Mémoire à long terme

-L’hippocampe, les lobes temporaux, ainsi que les structures du système limbique sont reliés entre eux et essentiels à la consolidation de la mémoire à long terme.
- L’hippocampe est celui qui incorpore les souvenirs de différents types (visuels, sonores, etc.) et les associe. Ce qui fait en sorte qu’un souvenir va être renforcé et va éventuellement être consolidé dans la mémoire à long terme dépend des facteurs limbiques, par exemple l’intérêt suscité par l’événement, sa charge émotive, ou son contenu gratifiant.
-Circuit de Papez relie de nombreuses structures limbiques et hippocampiques :
Hippocampe-->corps mamillaire de l’hypothalamus--> noyau intérieur de l’hypothalamus-->cortex singulaire-->cortex entorhinal-->hippocampe.
Après le cycle, les associations temporales assemblées dans les neurones corticaux vont subir un remodelage physique qui les consolide. Après un certain temps, les associations se stabiliseront et deviendront indépendantes de l’hippocampe (Par ex, on se souvient d’un nom ou une date, mais on ne se rappelle par qui nous l’a enseigné ni où)
-L’amygdale est un structure cérébrale située en profondeur dans la région antéro-inférieure du lobe temporal. Elle reçoit des informations sensorielles, soit directement du thalamus sensoriel, soit des différents cortex sensoriels (ou bien de l’hypothalamus, le septum, ou la formation réticulée du tronc cérébral).
- La voie amygdalofugale-ventrale joue un rôle important dans l’apprentissage associatif d’une peur conditionnée par un stimulus sensoriel. Elle vient de l’hippocampe et atteint d’abord le thalamus. De là, elle peut prendre deux vois parallèles : la voie thalamo-amygdalienne (courte), et la voie thalamo-cortico-amygdalienne (longue).
- La première est une perception grossière et rapide d’une situation car c’est une voie sous-corticale qui ne bénéficie pas de la cognition. Elle fait naître des réactions émotionnelles avant même que l’intégration perceptuelle n’ait eu lieu et que le système ne puisse se représenter complètement le stimulus.
-La voie corticale est plus longue, mais quand elle arrive à l’amygdale, elle précise si c’est un véritable stimulus ou non. Pour ce faire, différents niveaux de traitement cortical sont nécessaires.

Après un traitement des différentes modalités de l’objet par le cortex sensoriel primaire, le cortex associatif unimodal fournit à l’amygdale une représentation de l’objet. Après, le cortex associatif polymodal conceptualise la chose et en informe également l’amygdale. Cette représentation élaborée de l’objet est comparée au contenu de la mémoire explicite grâce à l’hippocampe- c’est lui qui permet de juger le danger d’un objet ou une situation grâce à la mémoire explicite, ainsi que fait en sorte que non seulement un stimulus peut devenir une source de peur conditionnée, mais également les objets autour, la situation, ou le lieu. Un sentiment de danger active l’amygdale et des structures efférentes responsables de sa manifestation (pression sanguine élevée, mains moites, etc.)
-L’hippocampe, les structures corticales qui l’entourent, et les voies nerveuses qui les relient au cortex sont impliquées dans la mémoire déclarative. L’hippocampe synthèse des différents types de souvenirs pour former des « épisodes » (mémoire épisodique).
Ceci est le cas des connaissances générales de la mémoire sémantique, qui active plutôt le cortex frontal et temporal. L’activité du lobe temporal correspond à l’activation du fait en question et celle du cortex frontal à son accession à la conscience.
-Notre mémoire spatiale demeure confinée à l’hippocampe (droit). Ceci à la capacité de recréer une carte mentale de l’espace.
-Les souvenirs personnels très intenses mettent en jeu la mémoire émotive, ce qui implique en plus de l’hippocampe le système limbique (amygdale).
-La mémoire procédurale (le savoir-faire) ne sollicite pas du tout l’hippocampe. Elle est plutôt associée au cervelet, les noyaux gris centraux et le cortex moteur.

Types de mémoire :

Mémoire déclarative explicite : concerne les situations dans lesquelles le sujet est amené à récupérer consciemment ou volontairement une information particulière ; les représentations de faits ou d’événements, accessibles à une récupération consciente et verbalisables.

Mémoire implicite
: concerne les situations dans lesquelles la mémoire du sujet se révèle par une facilitation de la performance qui ne requiert pas la récupération consciente d’une information.

Mémoire épisodique :
mémoire des événements personnellement vécus, situés dans un contexte spatial et temporel spécifique

Mémoire sémantique
: mémoire des connaissances factuelles et des concepts qui ne contiennent aucune référence explicite au contexte dans lequel ils ont été initialement appris.

Amorçage
: les items sont traités plus rapidement ou différemment du fait qu’ils ont été récemment présentés (priming de répétition).

Mémoire procédurale : concerne les représentations d’aptitudes cognitives et motrices qui ne peuvent être consciemment évoquées et qui sont difficilement verbalisables.

Mémoire prospective : renvoie aux situations qui impliquent de se souvenir d’effectuer une action à un moment approprié dans le futur.

Mémoire rétrospective : concerne les situations qui impliquent la récupération du contenu d’un événement passé.

-Circuit de Papez : passe par le système limbique (profondeurs du cerveau, responsable des émotions) et l’hippocampe. Dispache les informations dans les différentes parties du cerveau. Souvenir visuel : aires visuelles. Sonore : zones temporaux, etc.
-Lésion de l’hippocampe et l’amygdale : pas de mémoire à court terme, donc les gens se rappellent de ce qui a eu lieu avant l’accident, mais pas après.
-Nous sommes programmés à éviter le danger- on remarque le danger par la voie courte.
-Au début, on se rappelle de qui nous a enseigné quelque chose, quand, et où. Après, le concept se détache et devient indépendant, sans les détails de l’événement.
-Amorçage : inconscient, image subliminal qui modifie notre comportement sans qu’on aie conscience. Ceci fonction avec les images et les mots (c’est compliqué)
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MessageSujet: Dernière partie....   Cognition et langage [CM] Icon_minitimeJeu 22 Nov 2007 - 16:47

CM 5

-Perception subliminale d’un mot : (p 73)- active la voie visuelle ventrale, spécialisée dans l’analyse de la forme des mots, et une autre région, la zone de parole, impliquée dans la programmation de la prononciation du mot. Quand un mot est projeté plus longtemps (pour permettre sa visualisation consciente), les mêmes zones sont activées, et plus actives.

Mode analogique : traitement rapide quasi « automatique ». Pas conscient- les perceptions sont stockées selon la règle de Hebb, qui crée des bassins attracteurs. Ce mode n’est pas totalement fiable (mémoire implicite). Traitement pré conceptuel, se basant sur la ressemblance. Prédominance du rôle de la mémoire visuelle. (Traitement des informations se passe au même temps). Se passe dans l’hémisphère droit

Traitement cognitif :
cortex préfrontal rassemble les éléments nécessaires à la réalisation d’une tâche. Capable de maintenir et d’analyser les informations jusqu’à l’obtention d’une solution. Permet les comparaisons et des simplifications (abstraction, élagage), permet d’anticiper et de prévoir. Décèle l’erreur faite au cours du traitement analogique, notamment en tenant compte du contexte et de la situation. Prédominance de la mémoire sémantique dans l’hémisphère gauche.

Les deux modes sont en oscillation permanente. L’intelligence serait l’aptitude à utiliser ces 2 modes de traitement. Elle dépendrait de 3 critères :
1) La vitesse et la qualité d’informations qui peuvent être traitées en mode analogique
2) Le temps pendant lequel le mode cognitif peut se maintenir
3) Les conditions qui contrôlent les oscillations entre les 2 modes

1 et 2 dépendraient sur des caractéristiques électriques des neurones (propriétés des canaux ioniques). 3 dépendrait sur des neuromédiateurs (GABA, et glutamate- transformation du signal chimique en électrique) face aux neuromodulateurs (modulation des signaux électriques- dopamine assure le maintient, noradrénaline fait cesser le traitement dans le cortex préfrontal).

Formation réticulée :-C’est une longue colonne de tissu nerveux qui s’étend de la moelle cervicale au diencéphale. Elle présente un réseau très dense de fibres avec un grand nombre de cellules. Elle forme un réseau multisynaptique non-spécifique très complexe, placé au carrefour des trois grands systèmes : sensitif, moteur, et végétatif.
-Elle est le siège de convergence d’influx afférents provenant de récepteurs de toute nature, situés dans toutes les parties du corps. Une même cellule réticulaire peut être activée par des stimuli auditifs, visuels, et tactiles. Le rôle des cellules réticulaires est d’intégrer l’intensité des messages nerveux qui y convergent, quelle que soit leur origine.
-La formation réticulée entraîne simultanément une facilitation synaptique de courte durée dans les voies optiques, ce qui accompagne la réaction d’attention qui déclenchent les stimuli imprévus. Elle prépare le sujet à répondre à la stimulation en facilitant la commande des muscles effecteurs. Elle joue également, sur le plan moteur, un grand rôle dans le contrôle de la posture et de l’équilibration.
-Elle coordonne l’activité des noyaux des nerfs crâniens, étant ainsi impliquée dans des fonctions extrêmement complexes telles que la respiration, la toux, l’éternuement, le contrôle du système cardio-vasculaire, la déglutition, le vomissement, la phonation.
-L’activité de la formation réticulée conditionne le niveau d’activité générale du système nerveux et de l’organisme, que ce soit pour la vie de relation (monde extérieur) ou pour la vie végétative (milieu intérieur)

La construction de l’objet permanent
-Premier stade (> 1 mois) : réflexes héréditaires qui se consolident et donnent lieu à des schèmes sensori-moteurs, qui peuvent être appliquées à des situations analogues
-Deuxième stade (1 mois-4.5 mois) : premières adaptations acquises et réaction circulaire primaire. Établissement de liens entre visuel et sonore- différents espaces hétérogènes à la naissance (vision, préhension, succion) se coordonnent progressivement.
-Troisième stade : (4.5- 9 mois) : coordination de l’univers visuel avec l’univers tactile.
-Prochaines stades : recherche active d’objets disparus sans tenir compte de la succession des déplacements visibles de l’objet, représentation des mouvements invisibles, objet est conçu comme une structure permanente, indépendante de l’enfant.

La notion de représentation- pensée animale

-Niveau 1 : couplage temporel et spatial- conditionnement pavlovien : indices.
-Niveau 2 : comparaison entre objets ou situations, rapports de similitude ou de différence. Reconnaissance des sujets connus et inconnus- structuration de la mémoire.
-Niveau 3 : relations d’appartenance et d’ordre, de classe ou du concept semblable : niveau conceptuel.
-Niveau 4 : équivalents d’opérateurs logiques (règles, lois) appliqués à des objets, des espaces, des relations entre sujets (relations sociales) : comportement et représentation mentale symbolique.
Modèle hiérarchisé d’organisation des données dans les relations sociales (Dennett) se base sur deux hypothèses :
1. La continuité des états mentaux depuis le système autorégulateur jusqu’à la pensée consciente
2. L’intentionnalité des échanges sociaux

Noèse et sémiose
Noèse : le processus conscient du travail cérébral. L’ensemble des actes cognitifs de discrimination de compréhension et d’inférence (antérieure à la sémiose).
Sémiose : la signification en fonction du contexte. On peut donc noter que dans la mesure où la signification et le contexte sont un ensemble d'autres signes, la sémiose peut être simplement définie comme un ensemble de signes indissociables. Ex : un même signe (lever un doigt) peut signifier deux choses différentes selon le contexte.
Image : des représentations internalisées, des perceptions- les percepts mémorisés- produites par nos organes sensoriels et gardées dans notre mémoire à long terme. Ces traces mnésiques s’organisent dans le système nerveux central (par opposition et similitude) en concepts (représentations mentales)
-La représentation mentale (l’ensemble d’arrivée) est un réseau de neurones ou un ensemble de réseaux plus ou moins stable crée par des stimuli externes (l’ensemble de départ). L’image mentale, qui est déjà une représentation, peut être réactivée par des stimuli similaires à l’ensemble de départ mais aussi par un autre lien : la sémiose (représentation par un signifiant conventionnel)
-La structure du langage est dépendante de celle des représentations cognitives, et si le langage est comme il est, c’est parce que la cognition lui préexiste. Les représentations mentales qui se développent et se réorganisent sur la base des représentations sémiotiques intériorisées au même titre que les images mentales sont des percepts intériorisés.

CM 6


-On perçoit selon un codage hiérarchique : quand on voit une table, par exemple, on voit :
Bords (verticales et horizontales)-->Coins-->Longueur-->Surface-->Pieds-->Concept
Au niveau cellulaire, on voit:
Caractéristiques-->conjonction des caractéristiques-->formes constitutives-->cellule « gnostique »
-Les personnes atteintes d’une lésion occipitale n’ont plus de prototypes en mémoire- ils peuvent recopier des dessins mais ils ne les retiennent pas (p. 94)
-Agnosie : perte des traces mnésiques (principalement des objets naturels). Lésion temporale antérieure : perte des concepts de certains hyponymes mais pas des hyperonymes. Ce n’est pas la même région qui stocke les idées abstraites (ex. animaux) et utilitaires (ex. ciseaux) (p.95)
-Les deux hémisphères ont des fonctions différentes (p.93)
-Circuit de Papez- il y a un système primaire implicite (amygdale) qui se passe sans utiliser le cortex, et un système secondaire plus long qui utilise le cortex et l’hippocampe.
-Un traumatisme chez les bébés est plus sérieux car l’hippocampe n’est pas myélinisé et le souvenir ne franchit jamais le niveau conscient- il reste inconscient et on ne peut pas chercher d’où ils viennent- ce n’est pas verbalisable.
-Maladie qui dégrade la myéline : sclérose en plaque
-Tout ce qui est inscrit dans notre mémoire explicite était à l’origine lié à l’hippocampe.
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